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Quelles sont les origines de l’euro ?
L’euro est le fruit de plusieurs années de réflexion et de maturation, dans le but de créer une Europe forte et indépendante.
À la source de l’euro : l’Union Européenne
La création de l’euro monnaie est due à un long processus d’union des pays de la Communauté Économique Européenne. La mise en place de la monnaie unique s’inscrit dans une volonté de cohésion et de positionnement sur le plan international. D’ailleurs, c’est le président français de l’époque, François Mitterrand, qui fixe en 1989 la condition de la monnaie unique, lors de la réunification des deux Allemagnes.
Les prémices de l’euro remontent à la signature du traité de Maastricht, en 1991. Les pays membres ont décidé de créer et de consolider un espace économique et monétaire, qui permet de tisser des relations entre les États. En plus de la coopération économique, le traité prévoit également :
- L’unicité de la politique étrangère ;
- Une convergence des moyens de sécurité ;
- Une mise en commun des forces, dans les domaines de la justice et de l’intérieur ;
- Le renforcement du rôle du Parlement européen.
Des projets économiques communs
Dans ce contexte, les Nations ont engagé des transformations majeures, par le biais de politiques économiques. On les appelle communément UEM (Union économique et monétaire). Les objectifs visés étaient alors multiples :
- Stabilité des prix ;
- Monnaie unique : euro ;
- Maîtrise de l’inflation ;
- Gestions budgétaires (dont celle de la dette publique) ;
- Simplification des taux d’intérêts.
Quelques années plus tard, la Banque Centrale Européenne est créée. Dès 1998, c’est elle qui est chargée d’émettre la monnaie, et de piloter les stratégies financières. Toutefois, ce n’est qu’à partir de 2002 que les États membres de l’Union Européenne adoptent et utilisent l’euro.
Comment s’est déroulée la mise en circulation de l’euro ?
Les pays membres de l’Union Européenne ont défini plusieurs étapes, pour accomplir la transition monétaire des monnaies locales vers l’euro. Actuellement, c’est la Banque Centrale qui met en circulation les pièces et les billets.
Quelles ont été les différentes étapes de la mise en circulation ?
Tout d’abord, il a fallu déterminer le taux de conversion à appliquer. En effet, c’est la première donnée à connaître pour savoir quelle est la valeur de l’euro, face aux autres monnaies déjà en vigueur. Le taux de conversion a été calculé en fonction du taux de marché au 31 décembre 1998. Ce dernier reprend la valeur de l’ensemble des monnaies des pays de l’UE. Par ailleurs, les taux permettent de continuer les transactions internationales, notamment avec les pays utilisant le dollar.
À partir de 2002, les nouvelles pièces et les billets en euro font leur apparition sur les différents territoires. Pendant plusieurs mois, les populations peuvent utiliser des euros, ainsi que l’ancienne monnaie locale.
Cette double circulation a ensuite donné lieu à un retrait des anciennes monnaies locales. Les personnes pouvaient alors échanger leurs francs contre des euros dans les établissements bancaires (en France, un euro équivalait à 6, 55957 francs). En parallèle, les commerçants rendaient la monnaie uniquement en euro.
Pendant ce temps, les banques ont transformé l’intégralité des comptes et des produits d’épargne en euro, selon le taux de conversion prédéterminé. Dans cette dynamique, les moyens de paiement ont aussi eu droit à une mise à jour, pour accepter les transactions dans la nouvelle monnaie européenne.
Tout au long de la mise en circulation de l’euro, les pays ont connu des campagnes d’informations, qui visaient à faire connaître la monnaie, ses taux de conversion, et les changements éventuels liés à l’introduction de l’euro.
L’introduction de l’euro
La plupart des pays européens ont adapté l’euro dès 2002. C’est le cas de la France, de l’Allemagne, de l’Italie ou encore de la Grèce. Au total, ce sont 20 États qui sont entrés dans la zone euro.
Certains pays tels que le Danemark ou le Royaume-Uni n’ont pas souhaité changer de monnaie, et ont donc conservé les devises nationales. D’autres États ont l’obligation légale de rejoindre la zone euro, comme la Croatie (qui a récemment adopté l’euro). Cependant, le processus d’adhésion est long, et les pays qui demandent à intégrer la zone euro sont soumis à des critères de sélection stricts. En effet, ils doivent répondre à la stabilité :
- Des taux de change ;
- Des taux d’intérêts ;
- Des prix.
Par ailleurs, le budget de l’État candidat est contrôlé, pour déceler toute défaillance de gestion.
Enfin, on note que la Suisse n’a pas souhaité entrer dans l’Union Européenne, ni adopter l’euro. Elle garantit des transactions entre tous les pays, et joue un rôle économique important au sein de l’UE.
Quelle est la situation de l’euro aujourd’hui ?
Aujourd’hui, l’euro doit composer entre nouveaux élans économiques et difficultés.
Un nouvel élan économique…
La zone euro est aujourd’hui l’une des économies les plus dynamiques, au niveau mondial. Elle est devenue en quelques années la deuxième monnaie de réserve, derrière le dollar. Sa stabilité et sa fiabilité, contrôlées par la BCE, garantissent des prix régulés, dans l’ensemble des pays membres.
D’autre part, la gestion des taux d’intérêts et de l’inflation permet à tous les pays de la zone euro de profiter des ajustements et des aides européennes, qui maintiennent le pouvoir d’achat des ménages.
Par ailleurs, l’euro facilite les transactions, car les pays peuvent acheter et vendre facilement des produits et des services dans la totalité des nations qui utilisent l’euro. Ce dynamisme économique engendre une émulsion économique dans toute la zone.
…mais des pays en difficulté
La mise en place de l’euro a été perçue comme une perte d’indépendance et de pouvoir d’achat par politiques et ménages. Cette perception s’est accentuée avec les diverses crises économiques qui ont bouleversé l’économie mondiale, en 2008, puis avec la COVID.
On a donc pu voir certains pays se retrouver en difficulté, au bord de la faillite. C’est le cas de la crise de la dette grecque, en 2010. Entre plans de sauvetages et plans d’austérité, la population grecque a subi l’une des plus grosses crises financières.
Plus récemment, en 2012, c’est l’Espagne qui a profité des plans de sauvetage. En effet, l’économie s’est effondrée, notamment à cause d’une crise immobilière. En même temps, l’Italie a elle aussi connue une crise économique.
De nos jours, les difficultés liées à la COVID et à la guerre en Ukraine influencent les taux de change et les transactions internationales. Certaines banques sont en difficulté, et le pouvoir d’achat s’érode. C’est pourquoi certains investissements peuvent garantir une stabilité relative dans le temps : c’est le cas de l’or. Les particuliers peuvent ainsi se tourner vers l’achat de pièces or, ou l’achat de pièces argent pour se protéger de l’inflation, et se prémunir d’une perte de la valeur monétaire fiduciaire.
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